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Conservatoire de musique, SPIRALE SPIRALE
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Conservatoire de musique, SPIRALE SPIRALE

Le rapport du projet au site, au paysage, à l’urbanisme environnant.

Le projet s’implante à proximité directe du centre culturel de « la Mégisserie » de Saint-Junien non loin des berges de la Vienne en contrebas du site. Le parti pris de cette construction a été d’affirmer une esthétique industrielle avec le dessin emblématique de sheds et l’utilisation du métal et de la brique. Notre approche ne cherche pas à se fondre dans le paysage mais au contraire d’afficher une architecture très typée car l’école de musique avait besoin d’une image forte pour ne pas être confondue avec le centre culturel voisin. Le bâtiment s’avance dans la pente et présente une proue sur la vallée.

L’innovation des réponses architecturales et d’aménagement

Le principe d’aménagement est sans doute le point le plus atypique de ce projet. L’idée consiste à rejeter les circulations sur l’extérieur pour créer un « noyau » central composé des salles de cours. Les couloirs de desserte deviennent alors des coursives complètement vitrées sur la vallée. Ce sont de véritables espaces à vivre, témoin de l’activité foisonnante d’une école de musique toujours en mouvement. A l’intérieur, les salles sont organisées par département d’instruments, les cuivres, les bois, les cordes,… A l’extrémité du bâtiment, se situe l’auditorium avec son prolongement un parvis ouvert sur un large panorama utilisé lors de représentations.

La qualité environnementale du projet en matière de choix de matériaux et de l’énergie.

Le principe des circulations extérieures semi-fermées présente de nombreux avantages. Le volume intérieur est ainsi très bien isolé thermiquement et acoustiquement grâce à un bardage en brique. D’autre part, les coursives vitrées et largement ventilées créent un espace tampon qui font du déphasage thermique été comme hiver et renforcent l’efficience thermique du corps de bâtiment central. Une ventilation double flux est mise en place dans toutes les salles afin d’optimiser le chauffage mais également de gérer l’hygrométrie très importante pour les instruments de musique.

L’adéquation entre le programme, l’économie et le projet.

Le budget de cette opération était réduit, nous avons respecté l’enveloppe budgétaire grâce au principe des coursives extérieures. Ainsi 25% de la surface n’a pas besoin d’être chauffée, nous avons ainsi pu concentrer les prestations sur les espaces intérieurs des salles. Le résultat de l’appel d’offres a respecté l’estimation annoncée et le chantier n’a fait l’objet d’aucune plus-value.

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