Hérold - 100 logements sociaux // Paris Jakob+MacFarlane Maisons Ciel,Nuage,Immeuble,Plante,Arbre,loger,Bloc de tour,Condominium,Design urbain,Plaine
Hérold - 100 logements sociaux // Paris Jakob+MacFarlane Maisons Ciel,Nuage,Immeuble,Plante,Arbre,loger,Bloc de tour,Condominium,Design urbain,Plaine

Le programme est une combinaison d’appartements de différentes tailles. Le rez-de-chaussée est conçu pour les personnes handicapées et est composé d’une série de boutiques au niveau de la rue.

Dans ce projet, nous avons dû créer trois bâtiments séparés sur des fragments déjà tracés sur la terre, également créés à partir d'une séries de différents facteurs, tels que les vues du site, les règles de retrait haussmannien, la préservation des vieux arbres, les règles de non construction etc.

Après avoir compris la difficulté de ces exigences, nous avons décidé de créer ces bâtiments tels des éléments résultant de l'espace urbain.

Conceptuellement, nous avons proposé une énorme matrice urbaine en 3D, avec des étages imaginaires générant l'augmentation de ce fait. Nous avons ensuite procédé par une coupe et un évidement de cette matrice par rapport à la série de force évoquée précédemment qui agit en tant que dispositif structurel jusqu'à la définition du projet final.

Le projet est donc le résultat de règles urbaines et écologiques prises comme un point de départ conceptuel et une solution décisive dans la création d’un nouvel espace urbain. Sur un terrain en pente, trois formes minérales aux plans verticaux octogonaux et aux plans horizontaux ondulants, émergent pour composer une réelle scénographie urbaine.

La trame végétale arborée au sol 

La friche arborée existante (EVIP) est constituée de frênes, de marronniers, de tilleuls et de platanes. Elle témoigne d’un sol ancien laissé à l’abandon, chose précieux et rare à Paris. Ici, il s’agit donc de revendiquer cet état naturel. Le projet architectural évite, contourne et socle les arbres témoignant de ce patrimoine commun. Cette strate arborée crée une référence unitaire, elle forme une limite vivante à l’ilot. Les voisins et les riverains y sont attachés.

Ces ponctuations végétales  sont mises en relation par une sente orientée par l’ancien tracé des murs sur lesquels est reconstruite la nouvelle limite. Le sol piéton est légèrement encaissé afin d’affirmer les structures plantées. Les marges et les espaces centrés sont plantés de façon plus ou moins dense de manière à créer des ambiances différentes. La structure végétale est essentiellement  plantée de frênes, son statut est d’assurer les continuités et les cadrages visuels d’un bout à l’autre et dans toutes les directions possibles.

Les balcons recouverts de mousses (agissent comme des bio-indicateurs)

Ces structures végétales prolongent le balcon de façon à affirmer l’horizontalité et l’ouverture du bâtiment. En effet, cette limite est constituée de dalles de tuf argileux (stockage des eaux pluviales grâce à la constitution naturelle de cette pierre riche en argile et en matières organiques) proche d’un substrat artificiel.

Cette limite se présente comme une succession de planches végétales liées à la réalisation d’un sol originel, la dynamique végétale mise en place est basée sur le développement des micro-organismes et des mousses préparant l’arrivée de plantes pionnières plus évoluées.

Les toitures terrasses 

La stratégie développée permet de créer des horizons rapprochés et de créer des espaces facilement gérables. Les limites (acrotères, édicules) sont happées par des structures végétales, elles participent à l’inertie du bâtiment (rafraichissement, baisse sensible de la température). Ces structures linéaires permettent d’obtenir un horizon et des vues lointaines pour les riverains.

Crédits: HEROLD - 100 LOGEMENTS SOCIAUX © Crédit Jakob+MacFarlane – Photographie James Ewing
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