L'objet produit est une chaise au sol. Il s'inscrit culturellement à la rencontre des traditions japonaises et sud méditerranéenne du déjeuner à fleur de sol et de la tradition de la chaise néo coloniale.

Cette assise s'est réfléchie en deux temps, premièrement avec la récupération d'un élément de mobilier vétuste , dans ce cas un dossier de chaise néo coloniale en rotin couleur miel puis dans un deuxième temps, avec la réalisation d'une greffe autoporteuse capable de faire le lien esthétiquement et structurellement avec le élément porté.

Notre assise marche grâce à un équilibre de translation, c'est à dire que la structure en tige d'acier 8 mm offre une réaction au sol qui vient s'opposer à la force que l'usager déploie en posant son dos sur de dossier.

Après recherche et prototypage, nous avons pensé une structure en tige acier, contreventée capable de résister au forces exercées sur l'assise. Pour rigidifier l'ensemble et solidariser le tout, nous avons fixés les deux éléments en haut, à la fin des accoudoirs et en bas, au niveau du cintrage bois. De cette manière, le bois et la structure acier ne font qu'un et demeure indissociable.

A partir d'un fragment de chaise cannée, ici un dossier et un accoudoirs, nous avons créé une structure prolongeant l’élément d'origine. Nous avons redonné un usage à une objet laissé pour compte.

Projet élaboré avec la participation de JANE PEYRONAUD et JUSTINE DECARSIN